Un peu d’histoire

De l’époque gallo romaine à nos jours

Le nom d’Yvré vient d’EVRACIUS ou YVRIACUS, du nom du propriétaire d’une villa (grand domaine) de l’époque gallo romaine. En ce lieu, on s’exerçait à dresser les chevaux.

Ce nom apparaît dans un texte de l’an 616.

D’ailleurs, des fouilles sur divers lieux de la commune (notamment à La Bourdasière en 1857, où plus récemment lors de la construction de l’autoroute A28) ont fait apparaître l’existence d’une cité datant de l’époque gallo romaine.

Histoire

Certains monuments d’Yvré témoignent de cette Histoire, et vous pourrez trouver plus d’informations dans la page « Suivez le guide »

Au début du XIIe siècle, l’évêque Hildebert fait construire une maison de campagne qui a été progressivement agrandie pour devenir la résidence des Évêques du Mans, et donner ainsi le nom d’Yvré l’Évêque.

En 1589, le roi Henri IV séjourne au château des Évêques lors d’un passage au Mans.

Plus tard, le château des Évêques est vendu puis détruit en 1840.

Sous la Révolution (dès 1793), la commune s’appelle Yvré sur l’Huisne.

Elle se nomme ensuite Yvré lès Le Mans pour redevenir Yvré l’Évêque sous l’époque impériale.

En janvier 1871, la colline d’Auvours est le théâtre d’une terrible bataille entre l’armée de Chanzy et les Prussiens.

Plus près de nous, le 8 août 1944, le bourg est libéré par l’armée américaine, après de violents combats dans le centre bourg.

Certains monuments d’Yvré témoignent de cette Histoire, pour trouver plus d’informations : 

Consulter la page “Guide” de notre site

Blason

Les armoiries (ou écusson) d’Yvré l’Évêque

Les armoiries actuelles ont été définies en 1983 pour symboliser l’histoire et la géographie d’Yvré l’Évêque.

Elles se composent de 4 éléments :

  1. Une crosse d’or sur fond rouge (fond de gueules), en souvenir de l’important domaine épiscopal et du château des Évêques qu’il y avait sur la commune.

  2. Un lion noir sur fond d’argent, reprise d’une des parties des armoiries de l’Abbaye de l’Épau, joyau archéologique du territoire de la commune.

  3. Une rivière dominée par un pont noir et coulant entre des prairies rappelle bien évidemment l’Huisne et le vieux pont du XVIe siècle, dit « Pont de pierre », autrefois lieu de passage important.

  4. Une fleur de lys d’or sur fond azur, issue des armoiries de l’Épau.

Description en termes héraldiques :

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Au fil du temps

Face à l’église, à l’angle de la place et de l’avenue Guy Bouriat se dressait jusqu’en 1845, un château de la Renaissance, résidence d’été des Évêques du Mans.

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Un chœur Plantagenêt du 12e siècle, une reconstruction fin 19e suivie de l’édification de la chapelle des Zouaves à la mémoire des Zouaves Pontificaux morts au combat sur la butte d’Auvours en 1871.

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Il fait partie des demeures nobles de notre commune et abrita notamment la famille Caillaux.

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Replongez-vous dans l’ambiance de fête de l’après-guerre avec ses bals, ses assemblées, ses défilés de chars et ses reines de beauté…

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Grâce aux témoignages de ses premiers habitants, découvrez la naissance aux portes du Mans, du quartier de Bener, premier lotissement d’Yvré L’Evêque.

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L’Huisne, notre belle rivière a fourni l’énergie motrice de 7 moulins jusqu’au début du 19e siècle. Aujourd’hui, un seul de ces moulins a survécu : le moulin des Noyers. Depuis cinq générations, la famille Trottin a travaillé et travaille encore dans un souci constant de tradition et de modernité.

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« Noyers » et la famille Trottin, une longue histoire.

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La laiterie d’Yvré l’Évêque ou les vicissitudes d’une entreprise familiale : celle-ci prospéra dans la première moitié du 20e siècle grâce à l’intelligence et à la tenacité de Théodore Bruneau, un petit vacher de la Bazoge devenu président de la société des agriculteurs de la Sarthe.

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Les établissements Leduc-Ladevèze ou l’ascension d’un ouvrier cordier sarthois qui fonda son usine de tissage près du pont romain à la fin du 19e

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C’est avenue Guy Bouriat que naquit vers 1930 le célèbre collier extensible dont la renommée dépassa largement les limites de notre département pour équiper bon nombre de percherons de la Beauce.

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Histoire

« Les premiers jours de juin sont arrivés. La vraie guerre se fait déjà voir et entendre : bombardements, mitraillages alliés et venues continuelles de troupes allemandes, passages de grosses formations d’avions alliés, actes de sabotage… » Ainsi commence le récit des souvenirs de guerre qu’un Yvréen, Robert Lebreton, rédigea à partir de notes qu’il a prises au cours de cet été historique.

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Origines des rues et chemins

Un certain nombre de rues ou de chemins de notre commune portent le nom de personnages illustres dont voici une première liste.

Cette rubrique sera progressivement complétée au fil du temps. Si vos connaissances permettent d’alimenter cette rubrique, n’hésitez pas à nous en faire part en contactant la mairie ou en envoyant un mail : accueil@yvreleveque.fr

Rue CAILLAUX

Eugène Caillaux (1822-1896) fut député royaliste de la Sarthe (1871), sénateur, conseiller général, enfin maire d’Yvré de 1890 à 1896 alors qu’il résidait au Château de Vaux. Ingénieur des Ponts et Chaussées, il a conçu le tunnel du mans qu’il inaugura en qualité de ministre des finances en 1877.

Joseph Caillaux (1863-1944), jeune inspecteur des finances de 33 ans tenta de succéder à son père aux élections partielles d’Yvré en 1896. Il échoua, mais en 1898, soutenu par les Républicains de Mamers, il fut élu député de la Sarthe. Ministre des finances à plusieurs reprises, il attacha son nom à l’établissement de l’impôt sur le revenu. Partisan de la paix avec l’Allemagne, il fut arrêté en 1917 et emprisonné. Amnistié en 1925, il participa à la vie politique jusqu’en 1940.

Rue GOUGEARD

Auguste Gougeard (1827–1886), ancien capitaine de frégate, fit campagne en Afrique, en Crimée, en Extrême-Orient, mais il dut renoncer à servir en mer pour raison de santé.

Fin 1870, Gougeard servit sous Chanzy, dans la IIe armée de la Loire et s’illustra à la Bataille du Mans, les 10 et 11 Janvier 1871. A la tête de ses troupes, il reprit le plateau d’Auvours aux Prussiens, permettant ainsi à l’armée de la Loire d’opérer librement sa retraite du Mans.

Très lié à Gambetta, il devint ministre de la Marine en 1881-1882. Ses opinions politiques de gauche lui avaient valu le surnom de « chaloupier rouge ».

Après sa mort en 1886, et selon sa volonté, son corps fut déposé dans un des caveaux du monument d’Auvours.

Avenue GUY BOURIAT (1902-1933)

Ce jeune pilote Bugatti participa plusieurs fois aux 24 heures du Mans et aux autres grandes courses automobiles : Pau, Monaco et Péronne … où il se tua le 21 mai 1933, lors d’un dépassement dans une ligne droite, en luttant de vitesse contre le pilote Etancelin.

Pilote automobile « de grande valeur » (la Sarthe du 22 mai 33), Guy Bouriat était membre de la famille Bouriat, propriétaire du Château des Arches depuis le milieu du XIXe siècle. Son oncle, le comte Raymond Bouriat fut maire d’Yvré (1896-1902).

Rue JULES POTTIER

Jules Pottier (1880-1945), ouvrier en mécanique, s’installa avec sa famille dans cette modeste rue de Béner où il vécut jusqu’à son arrestation par la gestapo, le 20 novembre 1943.

A partir des années 30, il consacra sa vie à la défense de la condition ouvrière. Dès le début de la guerre, il organisa au nom du Comité d’Aide contre la Déportation des ouvriers en Allemagne, la distribution de pièces d’identité, cartes de travail, journaux clandestins de résistance.

Appartenant au mouvement de résistance « Libération Nord », il fut arrêté et déporté au camp de Buchenwald où il mourut de maladie et d’épuisement, le 7 mars 1945 alors que les canons tonnaient au loin…

Rue de la LIBÉRATION

C’est par cette voie que le 8 août 1944, vers 11 heures, les libérateurs d’Yvré descendant la côte du Polucan, entrent dans le village.

“Les habitants qui sortaient de leurs abris purent admirer la longue file de chars d’assaut et se rendre compte de la puissance des forces armées des nations unies ; la colonne était interminable se prolongeant sur plusieurs kilomètres …” (Robert Lebreton, journal de l’Été 1944).

Les maires

Les maires d’Yvré l’Evêque de 1816 à aujourd’hui

  • De 1816 à 1831 : M. André Emmanuel RICHES DE BEAUCHAMP
  • De 1831 à 1844 : M. Alexandre Hyppolite CHAILLOU
  • De 1844 à 1868 : M. Michel Louis HERVE
  • De 1868 à 1890 : M. Charles Léopold BOTTIER de LABORDE (Baron)
  • De 1890 à 1896 : M. Alexandre Eugène CAILLAUX
  • De 1896 à 1902 : M. Raymond BOURIAT (Comte)
  • De 1902 à 1904 : M. Gaston DE PRUNELE (Comte)
  • De 1904 à 1917 : M. Émile NARBONNE
  • De 1917 à 1925 : M. Armand COHIN
  • De 1925 à 1927 : M. Casimir PASQUIER
  • De 1927 à 1935 : M. Hippolyte MARY
  • De 1935 à 1937 : M. Auguste BLONDEAU
  • De 1937 à 1938 : M. Henri ROUY
  • De 1938 à 1945 : M. Georges THIMON
  • De 1945 à 1947 : M. Robert BRANCHU
  • De 1947 à 1965 : M. Maurice HOUDAYER
  • De 1965 à 1971 : M. Louis PROBST
  • De 1971 à 1981 : M. Charles TRICHARD
  • De 1981 à 2001 : M. Jacques TERROIRE
  • De 2001 à 2014 : M. Jean-Luc FONTAINE
  • De 2014 à 2020 : Mme Dominique AUBIN
  • Depuis 2020 : Mme Damienne FLEURY